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dimanche 26 février 2012

Marrakech : La place de Jamaa El Fna


La mosquée de Jemâa El Fena se trouve à Marrakech. Elle est construite par Le sultan AL MANSOUR à une époque ou régnait des conditions sociales très défavorables.



La place jamaa el fna


jamaa el fna Marrakech

lundi 20 février 2012

Salé : L’ancienne ville


Au bout de la rive gauche, à l’embochure de l’oued bou regreg et vis-à-vis de rabat, la capitale administrative du maroc, se dresse l’ancienne ville de salé. La cité affiche pudiquement ses atours dernière ses anciens  remparts. Elle raconte mille et une histoire sur les peuples qui ont hanté ce site, qui l’ont édifié puis déserté après l’avoir imprégné de leurs diverses histoires et de leurs luttes pour la suivie.

L’ancienne ville : salé
La vie de salé a hérité de l’ancienne appellation du port préislamique. Sala colonia, connu aujourdhui sous le nom de shella. Selon la légende, salé fut construite sur les ruines de shella,  détruite durant les guerres des bergouatas à la quatriéme décennie du IX eme siécle.  Les bergouatas ainsi que diveres communautés s’y sont établis par la suite. Les achiryines , à l’origine des ommeyades d’andalousie,  ont également immigré à salé et y ont édifié un magnifique palace, cité par les poètes de l’époque…d’autres populations se succéderont à salé.

Carte de salé
 Les beni ifren en feront leur capitale. La ville, d’une superbe architecture, sera floris sante à cette période de son histoire. Elle sera l’un des ports de prédilection pour les différentes dynasties qui se sont succédé au Maroc : les almoravides, les almohades, les mérinides et les alaouites, du XI eme Siécle à nous jours. Les almohades affichaient un intérêt  particulier pour salé.
la ville de salé
Conquise durant le régne d’abdelmoumen en 545 de l’hégire et transformée en centre militaire, la ville était considérée comme base arrière pour les armées partant à la conquête de l’afrique du Nord et de l’andalousie. Et c’est yacoub El mansour, roi almohade, qui va reconstruire ses remparts et bâtir sa grande mosquée qui existe encore aujourd’hui sous la régne des mérinides, qui gouvernément le Maroc du XIII au XIV siécle, salé a sans doute connu son âge d’or. Elle conservera son rôle de port militaire consacré à la construction des navires de guerre. D’ailleurs, les vestiges d’une fabrique d’armez à bab mrissa en attestent. Ses remparts furent fortifiés en bord de mer et du côté de la rivière.

En 1341, la médrasa abou el hassan fut fondé pour acueillir les étudiants en médecine, exerçant dans un hôpital qui occupait la place de l’hôtel askour, transformé aujourdhui en tribunal législatif …grâce à un aqueduc qui existe toujours, les mérinides ont approvisionné la ville en eau douce provonent d’une source en dehors des rempart. Sous les mérinides, salé a connu un essor économique et commercial sans précédent. Ses marchés, organisés sous forme de corporation (forgerons, tisserands, marquiniers…), continuent d’exister à ce jour.
Un des principaux ports de résistance aux offensives ibréques
avec le déclin des mérinides, puis le régne des wattassides et des saadiens, l’histoire de la ville traversa une phase glorieuse que la lajorité des villes macoicains n’a pas connue.
Salé et ansi devenue l’in des principaux ports de résidance aux offensives ibériques (les portugais et les espanols). Elle s’est transformée également en base de départ des pirates de mer, notament après l’expulsion des morisques par décision du roi philippe III, à partir de 1609.
Une coalition entre le résistant Al ayachi et les indépendant, séparé de la dystie régnante à Marrakech, Sa mission : repousser les offensives euro-tanger.

 En 1641 les dilayines mettront un terme à la domination d’al ayachi en s’emparant de la casbah de rabat et des rênes de pouvoir à salé. Cette dernière ne connut pas d’essor particulier à cette époque car les dilayines vouaient toute leur énergie aux combat contre les Européene et à l’élargissement des frontière de leur principauté. L’avènement des alaouites, qui anéantirent les Dilayines, rendra à salé son rôle initial de port militaire et de base de départ des flottes de guerre.
Le roi moulay ismail rénovera plus tard l’enceite de la ville et construira plus la casba des Gnaoua. Le sultan sidi mohammed ebn abdllah donna à son tour l’ordre, en 1760, de construire la grande sqala en face de la ville de rabat, le sultan Moulay Abderrahmane poursuivra , entre 1847 et 1854, la fortifiction de la ville en édifiant la nouvelle sqala et la grande tour.
traditions séculaires intacles
Aujourd’hui, visteur de salé pourra apprécier une ville moyenâgeuse qui a su conserver son patrimoine, ses monuments historiques et ses traditions andalouses.   
Moqué de salé
Mais la ville ne doit pas son caractère singulier uniquement à ses monuments historiques. Ses habitants ont su préserver leurs traditions séculaires intactes, que ce soit au niveau des costumes, de l’art culinaire ou de leur manière de célébrer les fêtes regieuses, d’ailleurs, le Caftan et costume de mariée de salé est différent de celui de Rabat et le couscous Slaoui et cuisine d’al aid El adha n’a pas son égal au Maroc…de même, l’aÏd  el mawlid( la fête marquant la naissance du prophète) est célébre à salé par un festival des cierges (mawsim achoumou) unique en son genre.
Festival de salé

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