L'Art de la poterie marocaine

Des générations d’artisanats du Maroc se sont transmises les techniques, les faïences qui ‘ils ont créées et l’art de la céramique dans lequel ils ont excellé, ont donné s’est distinguée par la variété très raffinée d’objets, spécialement des pots, des vases et des ustensiles de cuisine ais décors peints incisés ou en relief : les « tagines », « makhfia »( grand plat), « Tanjia », « Zlaf »(bol) des ensembles de vases de plusieurs formes et tailles.

Tajine Marocain

La poterie évolué et s’adapte aux goûts. De nouveau objets font chaque jour leur apparition sur l’étalage des potiers, comme l’illustrent les carafes, les gobelets ou les services à café, ou encore les ensembles sanitaires.

Chaque potier laisse une part de lui-même dans ce qu’il crée ; à la fois modeste et fier brasseur d’argile et de feu, artiste pour la forme, la couleur,  le dessin, la présentation. Ce métier difficile, exigeant, remplit celui qui l’exerce d’humilité  et d’orgueil. Humilité car il lutte contre les forces de la nature, qu’il s’agisse de la terre ou du feu. Orgueil Car du néant il crée l’ouvre, une ouvre qui, aussi dépouillée soit elle, attirera un regard admirateur.

Poterie Marocaine

La poterie marocain en a émerveille plus d’un. De Pablo Picasso , qui donnera à la poterie romaine réputation universelle , à jean Cocteau qui dira à son propos : « le mouvement dort au milieu d’une roue qui tourne » . Be belles productions de faïences, conservées dans certains musées ethnographique marocains ou européens, et qui ornent également des vitrines de collectionneur et d’amateurs d’art, sont une des composantes les plus importantes de l’art mobilier marocain, dont le pays peut s’enorgueillir à juste titre.

L’esprit de la tradition céramique

Poterie au maroc

Céramique Marocain

Souvent les objets en poterie sont entourés de certaines superstitions. Ils sont pour les uns porte-bonheur lorsqu’ils se brisent, ou mauvais présage pour d’autres. Ils ne sont jamais offert ou prêtés vides et ne sont rendus qu’avec un contenu. La céramique marocaine est le réceptacle de toutes les nourritures terrestres et célestes. L’huile, les céréales, les fruits et les légumes, l’eau, le lait et ses produits dévorés, le miel, le parfum, les cosmétiques, le feu tous ces produits ont besoin de ce récipient précieux pour être préservés. 

Zlige Marocain

Elle est aussi instrument de musique, objet d’offrande, présente dans les enceintes des lieux saints, dans  les palais et les foyers, des plus opulents aux plus modestes.

Grands Livres de cuisine marocaine

Alain Mordelet fait partie de ses auteurs rares qui savent transmettre leur passion à travers des sujets en apparence anodins. Pour ce qui concerne Alain Mordelet. Il s’agit de la cuisine marocaine de différentes civilisations. Et sous la plume de cet auteur érudit et sensible, la cuisine des peuples est véritablement art culinaire. En publiant « Saveurs du Maroc » et «Cuisine des palais d’orient », Alain Mordelet, fin lettré et grand voyageur, rend hommage aux plats qui ont enchanté de palais de millions de convives, Au fil des âges. 

 Aux antipodes du livre de cuisines classique, ces deux ouvrages nous transmettent des recettes répandues ou rarissimes, en les agrémentant d’anecdotes historiques, artistiques ou littéraires. Ainsi, les quelque 250 recettes décrites dans ces deux petits ouvrages deviennent à la fois un régal pour l’estomac et l’esprit !  

« Cuisine des palais d’orient » Et «  Saveurs du Maroc » d’alain Mordelet, éditions de l’aube.

Techniques de poterie Marocain

Des étapes toutes plus ardues les unes que les autres.

Dans les mains experts des maîtres artisan, Le travail de la poterie marocaine passera par plusieurs étapes toutes plus ardues les unes que les autres et demandant une maîtrise et un savoir précis.

La première étape est la préparation de la terre. Cette terre stérile, après son pétrissage, donnera en fin de parcours un objet, parfois d’une grande beauté.

Puis vient le tournage, Le tournage est la métamorphose de l’argile sous les doigts de l’artisan d'artisanat marocain. Il est la mis en forme de l’objet. 

 

La troisième étape indispensable à la fabrication est le séchage par la cuisson.

Les pièces mises en formes sont tout d’abord séchées à basse température (environ 50°C ) puis entre 500 et 100°C. la pièce, une fois tournée et séchée, complétée dans certains cas par l’art de « Tazlij» ? Technique qui apporte une brillance et un chatoiement aux articles grâce aux verre, à l’harmonie des couleurs et aux  motifs décoratifs.

Les décorations sont de type floral schématisés, ou de type géométrique ou épigraphique.  L’art floral est représenté par des rinceaux et des bouquets aux tiges filiformes portant petites fleurs ou par des œillets sous forme de rosaces à pétales déchiquetés . toute une diversité de formes et de décors d’artisanat marocain, qui font la richesse de ce patrimoine traditionnel, est réalisée dans des ateliers qui demeurent très actifs à l’oulja et perpétuent Ainsi nos traditions ancestrales. 

Préservations du patrimoine Marocain

 Par le biais de deux beaux livres, les éditions »La croisée des chemins » rendent hommage à deux aspects du patrimoine du sud marocain. Si l(un est typiquement local, l’autres a une portée universelle. « Portes du sud marocain », de salima Naji, dévoile les multiples facettes de cet objet qui orne toute demeure.

Portes du sud marocain

L’auteur, anthropologue et architecte a sur allier expertise du terrain et analyse talentueuse, pour nous livrer les clés d’un monde ou la porte fait l’objet de pratiques ritualisées. Une bonne raison de pousser ces portes, en compagnie de salima Naji, a fin de pénétrer dans un univers aux références multiples. Quand on songe à l’envoûtante Marrakech, surgit aussitôt son cœur : La place jemâa el fna.

Place Jamaâ el Fna

Lorsque l’Unesco la déclara « patrimoine immatériel de l’humanité » l’institution international entendait mettre en exergue l’importance de la culture orale. Si jmâa el Fna a d’abord été choisie, c’est pars qu’elle représente un microcosme , ou vibrent tous les instant de l’existence. A travers les textes de Ouidad tbaa et Mohammed el Faiz, les témoignages d’auteurs aussi célèbres que cosmopolites et les photos de hassan nadim, On saisit les subtilités qui animent cette place légendaire et qui font d’elle un véritable abrégé du monde.

« Portes du sur marocains » De salima Naji

« Jamâa el Fna : Marrakech » par O.Tebaa et M. El Faiz 

Marrakech Festival national des arts populaires

Créé en 1960, le festival national des arts populaires de Marrakech « FNAP » est l du Maroc. Selon s promoteurs, « le FNAP incarne  le dialogue entre les diverses composantes d’une culture marocaine ancestrale et multiple ». Une fête à la fois populaire touristique qui à comme but avoué, de promouvoir  l’Art traditionnel marocain bien sûr, mais qui cherche aussi à donner une image rayonnante de Marrakech, comme gardienne de la tradition et des coutumes ancestral. 

Festival national des arts populaires : Marrakech

L’association Grand Atlas, qui organise le festival, Offrira à ses visiteurs un défilé de Caftans Marocains ainsi qu’un dîner-spectacle sous des tentes berbères, sur le magnifique du lac lalla takerkoust. Outre les troupes marocaines, des ensembles venus du Sénégal (qui est invité d’honneur ), de côte d’lvoir , d’Egypte, de Serbie, d’Asie ou du brésil seront à l’affiche de cette nouvelle édition.

Festival de Marrakech

 Ainsi, la place djemââ El fena et la place harti seront animées par des artistes venus du monde entier (stands, village artisanal…). Les jardins de la Menara et ceux du Harti se mettront en scène pour accueillir ces différentes troupes..Du beau spectacle en perspective !

Place Jamaâ el Fna