La forme et la décoration de ce coupe-papier sont inspirées de la sculpture sur bois traditionnelle au Maroc. Pleine d'invention et d'originalité, cette sculpture se caractérise en particulier par le choix de motifs intimement liés aux mythes, à la religion et aux techniques de travail locales, et par les faibles influences extérieures. Bien que ces oeuvres fassent souvent preuve d'une grande maîtrise et d'un sens profond du mouvement, les techniques mises en œuvre sont généralement assez simples. Il s'agit le plus souvent de sculpture par encoches ou de taille en épargne.
Les œuvres sont fréquemment rehaussées de peintures ou de teintures, et d'incrustations colorées. Les marocains, quels que soient leur mode d'organisation et leur habitat, ont souvent très largement développé l'artisanat, entre autres le tissage et la peinture, mais aussi et surtout la sculpture sur bois parce qu'elle a de nombreuses applications pratiques. Les outils dont se servaient les artistes d'alors étaient simples et peu nombreux : herminette, couteau (ou poignard) et foret à arçon (tige tendue par une corde, un peu comme un archet). Les secrets et les techniques de cette sculpture étaient jalousement gardés, et transmis seulement de père à fils ou de maitre à élève.
L'évolution des styles était généralement fort lente, maintenue dans le cadre traditionnel. Les formes comme les motifs décoratifs étaient directement liés aux possibilités des outils et des techniques maitrisées, mais aussi au caractère utilitaire de la production. Les bols, écuelles et plats d'usage quotidien étaient généralement façonnés par l'artisan du village, alors que les objets destinés au rite religieux (récipients divers, cannes, sièges, coffrets) sortaient des mains de véritables artistes professionnels.
Les œuvres sont fréquemment rehaussées de peintures ou de teintures, et d'incrustations colorées. Les marocains, quels que soient leur mode d'organisation et leur habitat, ont souvent très largement développé l'artisanat, entre autres le tissage et la peinture, mais aussi et surtout la sculpture sur bois parce qu'elle a de nombreuses applications pratiques. Les outils dont se servaient les artistes d'alors étaient simples et peu nombreux : herminette, couteau (ou poignard) et foret à arçon (tige tendue par une corde, un peu comme un archet). Les secrets et les techniques de cette sculpture étaient jalousement gardés, et transmis seulement de père à fils ou de maitre à élève.
L'évolution des styles était généralement fort lente, maintenue dans le cadre traditionnel. Les formes comme les motifs décoratifs étaient directement liés aux possibilités des outils et des techniques maitrisées, mais aussi au caractère utilitaire de la production. Les bols, écuelles et plats d'usage quotidien étaient généralement façonnés par l'artisan du village, alors que les objets destinés au rite religieux (récipients divers, cannes, sièges, coffrets) sortaient des mains de véritables artistes professionnels.
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